Couverture du livre « Sur le Mont Fuji » de Lafcadio Hearn, illustré par des estampes japonaisesCouverture du livre « Sur le Mont Fuji » de Lafcadio Hearn, illustré par des estampes japonaises

Sur le Mont Fuji

Dans un mélange des genres cher à Lafcadio Hearn, Sur le Mont Fuji réunit récits de voyage, fragments de vie et contes du Japon. Doué d’un sens aigu de l’observation, l’écrivain gréco-irlandais raconte l’éblouissement de sa première journée au Japon, la quiétude de la vie à Matsue,ou encore les danses ancestrales célébrant la fête des Morts. Et nous offre une rare description de l’ascension du Mont Fuji.

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19,00

Dans un mélange des genres cher à Lafcadio Hearn, Sur le Mont Fuji réunit récits de voyage, fragments de vie et contes du Japon. Doué d’un sens aigu de l’observation, l’écrivain gréco-irlandais raconte l’éblouissement de sa première journée au Japon, la quiétude de la vie à Matsue, ou encore les danses ancestrales célébrant la fête des Morts. Et nous offre une rare description de l’ascension du Mont Fuji, plus rude qu’il ne l’avait imaginée !Ses récits sont également l’occasion de dévoiler, par petites touches, les subtilités des spiritualités bouddhiste et shintoïste.

D’une plume élégante mêlant humour et poésie, Hearn fait en réalité œuvre d’ethnologue. Il livre un précieux témoignage du Japon d’hier, toujours vivace au cœur du Japon d’aujourd’hui.

Récits et contes
Ma première journée en Orient
L'histoire d'Umetsu Chûbei
La capitale de la province des dieux
Une histoire de divination
Fuji no yama
Vers à soie
Au marché des morts
L'histoire de O-Tei
Bon odori
Âmes


Date de parution : 2025
54 illustrations
estampes japonaises couleur et noir et blanc
12 x 17,5 cm
256 pages

Thème(s) : Art japonais | Estampes japonaises | Japon | récit de voyage

Lafcadio Hearn

Tombé sous le charme de l’archipel nippon, Lafcadio HEARN (1850-1904), journaliste et écrivain irlandais reconnu, s’y installe en1890, et prend la nationalité japonaise – fait rare pour l’époque –, sous le nom de Koizumi Yakumo. De son lointain Japon, il envoie régulièrement aux journaux occidentaux des chroniques de voyage. Avec l’aide de son épouse japonaise, il transcrit également de nombreux contes sur le point de disparaître, participant ainsi à leur sauvegarde. Si les livres consacrés aux yôkai et autres créatures fantastiques puisent aujourd’hui largement dans ses recueils, ses autres écrits consacrés au Japon – récits de voyage, contes philosophiques – restent peu connus en France.


Marc Logé

De mère britannique et de père belge, Mary Cécile Logé (1887-1949) a traduit sous le pseudonyme de Marc LOGÉ de nombreux auteurs anglo-saxons, et la majeure partie des recueils de Lafcadio Hearn.


DANS LA PRESSE

Sophie Viguier pour Idees Japon
Les éditions À propos nous offrent ici un superbe « beau livre de poche » rassemblant des récits d’aventures et de voyages méconnus, des contes fantastiques, et une description inédite de l’ascension du mont Fuji, le tout accompagné de plus de 50 estampes magnifiques illustrant le Japon d’autrefois. Lafcadio Hearn (1850-1904) était un auteur gréco-irlandais, tombé sous le charme du Japon, « … avec ses arbres magiques et son atmosphère lumineuse, avec toutes ses îles, ses villes, ses temples, et ses quarante millions d’êtres les plus aimables de l’univers ». Naturalisé japonais, il a été l’un des premiers à diffuser la culture nipponne à l’étranger.

Sencha
Sur le Mont Fuji
de Lafcadio Hearn est une œuvre qui transcende le temps, offrant une immersion dans le Japon traditionnel à travers des récits de voyage et des contes fan- tastiques. Hearn, un écrivain irlandais naturalisé japonais sous le nom de Koizumi Yakumo, capture l’essence spirituelle et naturelle du Japon avec une sensibilité unique. Le livre, illustré par 54 magnifiques estampes, nous transporte au sommet du mont Fuji, au cœur de marchés insolites, et dans les rues de Matsue, une ville intemporelle pour l’auteur.
Hearn, connu pour sa prose poétique et mystique, partage ses impressions personnelles tout en intégrant des légendes locales et des descriptions pittoresques. Ses écrits, empreints d’humour et de poésie, offrent une réflexion sur les spiritualités bouddhiste et shintō. Chaque récit est une invitation à découvrir la richesse culturelle et spirituelle du Japon, où chaque élément naturel raconte une histoire sacrée.
L’ouvrage est un témoignage précieux d’une culture japonaise en voie de disparition. Hearn, par sa collecte de contes et traditions, a joué un rôle crucial dans la conservation et la diffusion de cette culture à l’étranger. Sur le Mont Fuji est plus qu’un simple récit de voyage; c’est une exploration des mystères du Japon, offrant un dépaysement total et une plongée dans le temps.

 

Éric Dussert pour Le Matricule des Anges n°262
Écrivain voyageur, Lafcadio Hearn sondait l’âme japonaise avec ses contes et ses récits. Florilège.
On doit beaucoup de notre appétence pour l’univers nippon au plus japonais des Occidentaux, Lafcadio Hearn (1850-1904). Et on s’amuse généralement à préciser que son exotique origine gréco-irlandaise expliquait probablement son goût jusqu’au-boutiste pour l’empire du Soleil-Levant : il devint officiellement japonais de nationalité, pour de vrai, perdant à cette occasion son nom occidental. Il fut donc finalement Koizumi Yakumo, époux de Setsu, la fille d’un samouraï. D’abord journaliste anglo-saxon impécunieux, critique littéraire, il s’installa au Japon en 1890 comme correspondant du Harper’s Montlhy et s’enracina d’une manière extraordinaire, devenant pour l’Occident tout entier un passeur culturel essentiel et pour les Japonais un professeur d’anglais à l’Université impériale de Tokyo puis de Waseda. C’est à partir de 1904, année de sa mort, à Tokyo, que les éditions Dujarric (traductions de Mme Léon Raynal) puis de 1913 que le Mercure de France (traductions de Marc Logé) s’attachèrent à mettre à la portée des francophones les livres où Hearn tressait des florilèges de contes, de récits, d’impressions de voyages et notamment ces fameuses histoires de fantômes japonais qui nous valent, aujourd’hui, un engouement et la plupart des connaissances que nous avons sur les célèbres yōkai (dont le terrifiant Akaname, le monstre des salles de bains). Le mélange des genres ayant toujours été une méthode hearnienne, il paraît naturel que paraisse aujourd’hui Sur le mont Fuji un florilège très illustré, et bellement illustré, en couleurs, à l’enseigne des éditions À propos qui nous invitent à lire et relire « Ver à soie », « L’histoire de Umetsu Chubei », « Fuji no yama », des textes issus de plusieurs recueils comme Exotics and Retrospectives (Little, Brown, and Cie, 1898). Un délicieux chapitre sur les chants et les danses ancestrales célébrant la fête des Morts, les grenouilles et ses premières impressions du Japon.
Ébloui par ce pays, et par sa culture, Hearn eut naturellement l’occasion de se pencher, si l’on ose dire, sur le mont Fuji. Comme de fait exprès, il eut avec la divinité un contact assez rude, à l’instar des rapports qui peuvent s’avérer décevants de tous ces touristes qui font le trajet presque exclusivement pour le voir – et repartent sans avoir pu ne serait-ce qu’apercevoir le volcan, dérobé à leurs regards par une brume narquoise. « Mais tous les idéaux humains de beauté, comme la beauté de Fuji vue de loin, n’ont-ils pas été créés par des forces de mort et de douleur ? Ne sont-ils pas tous, à leur façon, des composés de la mort, aperçus rétrospectivement à travers la brume magique du souvenir. »
Pour Hearn, si la course se révèle aride, et les hauteurs très âpres, les spectacles furent inoubliables, comme les premières impressions de cet Occidental avec l’île. « Tout paraît minuscule, car tout, comme tout le monde, est petit, étrange et mystérieux : les petites maisons sous leurs toits bleus, les petites devantures tendues de bleu, les petits personnages souriants dans leurs costumes bleus. L’illusion n’est rompue que par le passage occasionnel d’un grand étranger, et par diverses enseignes de magasins rédigées dans un anglais absurde. Cependant ces dissonances ne servent qu’à préciser la réalité ; elles n’enlèvent rien à la fascination qu’exercent ces drôles de petites rues. »
Beau comme un recueil d’estampes, Sur le mont Fuji est le livre de chevet idéal, conçu comme un fidèle pourvoyeur de la rêverie et un vade-mecum parfait à déguster avant le voyage.

 

AVIS DE LECTEURS

« La montée du Mont Fuji telle qu’elle se faisait à la fin du 19e siècle, le cheminement au travers des villages à la découverte des danses du festival des Morts, en passant par le comptage d’âmes, Lafcadio Hearn nous ensorcelle dans son voyage au coeur du Japon immémoriel.» – Louis

« Une édition fort séduisante. Le Japon de Meiji au prisme de ce singulier et remarquable écrivain ; qui plus est, l’édition de ce livre est splendide.» – Christian

« Ses impressions du Japon au tout début de l’ouvrage sont saisissantes, touchent au cœur du voyageur qui, plus de cent ans après, ressent en partie les différences et singularités de ce merveilleux pays et de ses habitants. […] L’ascension du Mont Fuji est bien intéressante, et épique. Voilà un joli document à offrir aux passionnés du Japon.» – Hélène Daumas Objectif Livre